Plus personne ne se sert la main, mais nous sommes encore nombreux à entrer en contact direct avec les poignées de portes, alors qu’elles nous font courir toutes les deux le même risque de contamination du virus.

 

Jusqu’à 3 000 fois par jour

 

Une quinzaine à notre domicile, même chose au travail ou à l’école, entre 3 et 5 dans les lieux publics, jusqu’à 3 chez votre praticien… Les poignées de porte sont partout et si ancrées dans notre quotidien qu’elles en deviennent invisibles. Et si elles semblent visiblement propres, cela ne veut pas pour autant dire qu’elles sont hygiéniquement propres. En effet, avant de toucher une poignée de porte, notre main est peut-être entrée en contact avec une multitude d’autres surfaces, potentiellement déjà contaminées par une autre main. Même chose si le porteur a porté ses mains à sa bouche ou s’est frotté les yeux (le virus passe aussi à travers la membrane du mucus), avant de manier la poignée d’une porte. Selon l’Agence Régionale de Santé, on porterait jusqu’à 3 000 fois par jour notre main à notre visage. 

 

 

Aussi sales qu’une barre de métro

 

Dans l’imaginaire collectif, la barre de métro incarne à elle seule tout ce qu’il y a de plus répugnant dans les transports en commun. Et pourtant, on retrouve autant d’espèces bactériennes sur ces barres de métro que sur les poignées de porte : environ soixante-dix sont pathogènes. Parmi les genres répertoriés, on retrouve notamment des traces de staphylocoque doré. Même constat lorsqu’on regarde la durée de vie d’un virus type coronavirus sur ces deux surfaces du quotidien. Sur l’une comme sur l’autre, le virus peut demeurer jusqu’à 9 jours maximum à température ambiante. Des chiffres qui ne peuvent que vous encourager à changer vos habitudes et à investir dans une Poignée Hygiène, une poignée sans-contact à actionner avec votre coude ou votre avant-bras, qui vous protégera tout en protégeant les autres.

 

 

Sources :

 

https://www.ars.sante.fr/
https://www.uni-greifswald.de/